moment de philosophie
A l'heure où j'écris, Grenoble est recouvert d'un large manteau blanc. La misère disparaît, les SDF se cachent ou se réchauffent, on ne saura jamais vraiment. Moi je suis là, devant mon ordinateur, dans un appartement surchauffé car je n'aime pas avoir froid. Mon père n'aime pas ça. Il préfère penser à l'avenir de notre planète en réduisant sa consommation.
Je pense à mon avenir, j'arrête pas de l'imaginer, de rêver, de me projeter dans un an, deux ans, dix ans. Ca me fait marrer de me dire que la réalité sera différente... et ça me fait un peu peur de me dire qu'elle sera peut être différente.
... ah la la ... et si j'avais le choix de ma vie ...
Si j'avais le choix, je travaillerai dans le social, j'y passerai du temps, avec plaisir sans compter mes heures ... puis quand je me sentirais lasse, je prendrais des congés, histoire de me ressourcer.
Si j'avais le choix, je me permettrai de choisir le matin même quelles sont mes priorités de la journée (dormir, rester avec mon amoureux, m'occuper de mes enfants, lire un livre, ne rien faire ...)
Si j'avais le choix, je partirai en voyage au moment même où j'en ai envie, je passerai prendre mon amoureux au travail et nous sauterions dans l'avion.
Si j'avais le choix, je voudrais pouvoir faire garder mes enfants chaque fois que je veux consacrer du temps à autre chose.
Si j'avais le choix, je voudrais vivre, dans une maison, grande, paisible avec le bruit des cigales qui viendrait me bercer pendant la sieste dans mon hamac.
Si j'avais le choix, je troquerai immédiatement ma vie d'étudiante pour m'installer avec celui que j'aime.
Si j'avais le choix, je ferais tout, sans réfléchir, je provoquerai des catastrophes, je raconterai des potins, je ferais des grimaces à la boulangère pour la dérider, je me mettrai au sport deux fois par an, je reprendrai le saxophone et la flute, je m'enfermerai dans une pièce pour ne jouer que pour moi,
Si j'avais le choix, je philosopherai sur mon mal être de me sentir jugée en pleine soutenance de mémoire.
Si j'avais le choix, je referai le monde en y mettant beaucoup d'enfants, beaucoup de bonne humeur, de la musique et de la danse.
Si j'avais le choix, je danserai le brega jusqu'à épuisement.
Si j'avais le choix, je choisirai d'être plus simple, de ne pas trop penser aux conséquences de chacun de mes actes.
Si j'avais le choix, je vivrai dans un monde plus simple, plus vrai.
Si j'avais le choix, je choisirai les mêmes amis qui m'ont suivi dans ma vie...
Si j'avais le choix, je me donnerai la permission de faire ce que je pense ...
Je pense à mon avenir, j'arrête pas de l'imaginer, de rêver, de me projeter dans un an, deux ans, dix ans. Ca me fait marrer de me dire que la réalité sera différente... et ça me fait un peu peur de me dire qu'elle sera peut être différente.
... ah la la ... et si j'avais le choix de ma vie ...
Si j'avais le choix, je travaillerai dans le social, j'y passerai du temps, avec plaisir sans compter mes heures ... puis quand je me sentirais lasse, je prendrais des congés, histoire de me ressourcer.
Si j'avais le choix, je me permettrai de choisir le matin même quelles sont mes priorités de la journée (dormir, rester avec mon amoureux, m'occuper de mes enfants, lire un livre, ne rien faire ...)
Si j'avais le choix, je partirai en voyage au moment même où j'en ai envie, je passerai prendre mon amoureux au travail et nous sauterions dans l'avion.
Si j'avais le choix, je voudrais pouvoir faire garder mes enfants chaque fois que je veux consacrer du temps à autre chose.
Si j'avais le choix, je voudrais vivre, dans une maison, grande, paisible avec le bruit des cigales qui viendrait me bercer pendant la sieste dans mon hamac.
Si j'avais le choix, je troquerai immédiatement ma vie d'étudiante pour m'installer avec celui que j'aime.
Si j'avais le choix, je ferais tout, sans réfléchir, je provoquerai des catastrophes, je raconterai des potins, je ferais des grimaces à la boulangère pour la dérider, je me mettrai au sport deux fois par an, je reprendrai le saxophone et la flute, je m'enfermerai dans une pièce pour ne jouer que pour moi,
Si j'avais le choix, je philosopherai sur mon mal être de me sentir jugée en pleine soutenance de mémoire.
Si j'avais le choix, je referai le monde en y mettant beaucoup d'enfants, beaucoup de bonne humeur, de la musique et de la danse.
Si j'avais le choix, je danserai le brega jusqu'à épuisement.
Si j'avais le choix, je choisirai d'être plus simple, de ne pas trop penser aux conséquences de chacun de mes actes.
Si j'avais le choix, je vivrai dans un monde plus simple, plus vrai.
Si j'avais le choix, je choisirai les mêmes amis qui m'ont suivi dans ma vie...
Si j'avais le choix, je me donnerai la permission de faire ce que je pense ...