Mada, la grande île
Je reviens d'un pays lointain ...
Où les hommes prennent le temps de vivre mais meurent de faim.
Où les Zébus sont une marque de grande richesse, et leur viande délicieuse.
Où les enfants travaillent aux champs plus qu'à l'école.
Où les francais se font appelés Vazaha ... et comme ce nom sonne doux.
Où les taxis ne partent qu'une fois plein même si c'est le lendemain.
Où les choses prennent un autre sens
Où les odeurs s'épanouissent
Où le bruit existe encore
Où la vie n'est pas aseptisée
Où le soleil se couche à 18h et où les lucioles viennent danser sous nos yeux.
Où le sable, la mer, le vent, les baleines communient ensemble,
Où la terre, rouge comme le sang, accueille le vert et ces rizières.
Il y a tant d'images et de sensations qui excitent encore mes sens, tant de rêves et de projets qui ne se feront qu'ailleurs, tant de questions que mon esprit se pose. Je voyage, je découvre, j'observe ... j'essaie de me fondre dans ce pays qui n'est pas mien même si ma couleur de peau me rend visible. C'est cela que j'aime, c'est ce pourquoi je suis faite et pourtant je suis de nouveau en France, où les rues sont grises et les problèmes futiles.
Je sais déjà que dans quelques jours, mes habitudes me rattraperont, mon rythme predestiné m'imposera sa cadence.
Finis le plein d'essence à la bouteille et couper le moteur dans les descentes
Finis les minibus bondés à 4 par rangées et le coq sur les genoux
Finis les escaliers sans fins qui mènent au Pic Bobby et ses 2568m
Finis le riz, le riz et le riz
Finis les bières, les brochettes de zébu et chez Rammah
Finis les "oui oui " des malgaches qui n'ont pourtant rien compris à ce que tu viens de leur dire.
Finis le harcèlement des pousse pousse
Finis les rencontres inopinées, naturelles, car untel connait untel qui cotoie untel ...
Finis les karaokés en malgache
Finis les Azafat', Veloma, Otchrin et Lafube !
Je m'en reviens à mon pays natal, avec l'espoir qu'un jour, j'aurais la force et l'opportunité de tout quitter pour vivre mon aventure, celle que me dicte mon esprit.
Où les hommes prennent le temps de vivre mais meurent de faim.
Où les Zébus sont une marque de grande richesse, et leur viande délicieuse.
Où les enfants travaillent aux champs plus qu'à l'école.
Où les francais se font appelés Vazaha ... et comme ce nom sonne doux.
Où les taxis ne partent qu'une fois plein même si c'est le lendemain.
Où les choses prennent un autre sens
Où les odeurs s'épanouissent
Où le bruit existe encore
Où la vie n'est pas aseptisée
Où le soleil se couche à 18h et où les lucioles viennent danser sous nos yeux.
Où le sable, la mer, le vent, les baleines communient ensemble,
Où la terre, rouge comme le sang, accueille le vert et ces rizières.
Il y a tant d'images et de sensations qui excitent encore mes sens, tant de rêves et de projets qui ne se feront qu'ailleurs, tant de questions que mon esprit se pose. Je voyage, je découvre, j'observe ... j'essaie de me fondre dans ce pays qui n'est pas mien même si ma couleur de peau me rend visible. C'est cela que j'aime, c'est ce pourquoi je suis faite et pourtant je suis de nouveau en France, où les rues sont grises et les problèmes futiles.
Je sais déjà que dans quelques jours, mes habitudes me rattraperont, mon rythme predestiné m'imposera sa cadence.
Finis le plein d'essence à la bouteille et couper le moteur dans les descentes
Finis les minibus bondés à 4 par rangées et le coq sur les genoux
Finis les escaliers sans fins qui mènent au Pic Bobby et ses 2568m
Finis le riz, le riz et le riz
Finis les bières, les brochettes de zébu et chez Rammah
Finis les "oui oui " des malgaches qui n'ont pourtant rien compris à ce que tu viens de leur dire.
Finis le harcèlement des pousse pousse
Finis les rencontres inopinées, naturelles, car untel connait untel qui cotoie untel ...
Finis les karaokés en malgache
Finis les Azafat', Veloma, Otchrin et Lafube !
Je m'en reviens à mon pays natal, avec l'espoir qu'un jour, j'aurais la force et l'opportunité de tout quitter pour vivre mon aventure, celle que me dicte mon esprit.